Par : K. Villadiego, docteur en urbanisme et aménagement du territoire
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Agrandissement maison 20m² : tout savoir
Agrandir sa maison implique une réflexion à plusieurs niveaux. D’abord, il y a un besoin ou une envie qui vous pousse à envisager ce projet. Une nouvelle pièce de vie, salon ou salle à manger, pour profiter avec vos proches. Le besoin d’une salle de bains plus confortable, d’une chambre supplémentaire pour agrandir la famille, d’un espace pour votre bureau. Ou encore d’une chambre d’amis pour recevoir vos invités… Tout est possible.
Ensuite, vous pensez au budget qu’il faut allouer pour réaliser les travaux et obtenir ainsi plus de surface habitable. Le style, les matériaux et l’aménagement général de la nouvelle pièce vous occupent également. Enfin, vient le temps de préparer les démarches administratives pour l’agrandissement de la maison.
De plus en plus de maisons évoluent avec des projets d’extension. Cet article se consacre à l’agrandissement maison 20m². Voyons pourquoi ce seuil est si important pour vos projets.
Bon à savoir. Le service Premium Urbassist vous assiste tout au long de votre déclaration de travaux. Nous préparons votre dossier administratif pour l’agrandissement maison 20m². Concentrez-vous sur votre chantier, nous nous occupons du dépôt, du suivi et même de la déclaration d’achèvement de vos travaux. Il n’y a pas besoin de devis, nos prix sont transparents. Toutefois, en fonction du projet, s’il ne rentre pas dans nos prestations affichées, contactez-nous pour voir la possibilité de le réaliser sur devis.
Autorisation d’urbanisme pour un agrandissement maison 20m²
Pour commencer, il est important de cadrer vos projets avec la réglementation nationale. En effet, il n’y a pas qu’une solution pour un agrandissement maison. Cependant, quoi qu’il en soit, il existe des règles de droit commun à respecter. Ces règles se trouvent sur le Code de l’urbanisme.
En somme, vous devez demander une autorisation d’urbanisme selon certains critères. La construction d’une véranda, d’une surélévation, l’aménagement des combles, la transformation d’un garage. Tous ces travaux d’agrandissement suivent des règles d’urbanisme. Ces règles dépendent à la fois de la nature des travaux, mais aussi des mètres carrés de la construction. En d’autres termes, de l’emprise au sol de l’extension ou de la surface de plancher créée.
C’est à ce moment-là que l’agrandissement maison 20m² devient intéressant. Effectivement, le seuil de 20m² vous permet la construction d’un agrandissement d’une maison sans permis de construire. Autrement dit, une simple déclaration préalable de travaux serait suffisante.
La déclaration préalable présente plusieurs avantages pour une extension maison. En premier lieu, le délai d’instruction est seulement d’un mois contre deux pour un permis de construire. En seconde lieu, le dossier présente moins de pièces obligatoires à joindre et cela le rends moins complexe. Et en dernier lieu, la déclaration préalable n’exige pas de recours à l’architecte.
Mais quelles sont les extensions ou agrandissements possibles avec une déclaration préalable ?
Déclaration préalable pour un agrandissement
- Pour commencer, sachez que les agrandissements de plus de 5m² et jusqu’à 20m² nécessitent uniquement une déclaration préalable de travaux. On parle de mètres carrés d’emprise au sol ou de surface de plancher. Une véranda suit cette même règle d’extensions. De la même manière que les pergolas adossées aux maisons, car elles entrainent la création d’une ou des deux de ces surfaces réglementaires.
Ce seuil est porté à 40m² lorsque la parcelle se situe en zone urbaine (U) des communes ayant un Plan Local d’Urbanisme – PLU. Au contraire, si vous êtes dans une commune sans PLU ou en dehors de la zone urbaine (U), l’agrandissement maison 20m² reste la meilleure option. Il est donc possible de faire une construction de 40m² sans permis de construire.
En tout cas, il est clair qu’avec 40m², il y a de la place pour une spacieuse suite parentale ou tout autre nouvel espace.
Bon à savoir. Il est pertinent de savoir que le seuil de 40m² ne s’applique pas s’il y a lieu au dépassement de 150m². C’est-à-dire, si l’addition de la surface de la maison et de l’extension après travaux résulte supérieur à 150m². Si c’est le cas, c’est une demande de permis de construire obligatoire et ce, dès 20m². De plus, le recours à l’architecte sera nécessaire.
- D’autres types d’agrandissement sont aussi soumis à déclaration préalable comme la transformation de plus de cinq mètres carrés de surface close et couverte non comprise dans la surface de plancher en un local constituant de la surface de plancher. Par exemple, la transformation d’une cave ou un garage en pièce à vivre ou l’aménagement des combles.
- Enfin, sachez que toute modification de l’aspect extérieur d’un bâtiment nécessite une déclaration préalable.
Bien choisir l’aspect extérieur de son extension de 20m²
Voilà un des critères principaux pour bien mener vos plans d’extension : l’aspect extérieur. Pour ne pas vous tromper, prenez en compte :
- Le plan local d’urbanisme
- L’usage
- La performance énergétique
- Les coûts et les prix
Le plan local d’urbanisme
Outre l’impact des prix et coûts des matériaux sur le budget, le style architectural de votre extension doit garder une cohérence. Une extension de maison en bois, par exemple, peut se marier parfaitement avec une maison individuelle savoyarde. Mais aussi avec des façades plus modernes.
Etant donné que la façade de votre maison fait partie d’un voisinage et plus spécifiquement du paysage urbain, votre commune a son mot à dire. A savoir que plusieurs articles du plan local d’urbanisme spécifient ce qui est prescrit ou interdit en façade. Certes, c’est votre propriété, mais pour envisager une extension, il faut se plier à ces règles.
Par exemple, le PLU, ou autre document d’urbanisme tenant lieu, peut être assez précis. Indiquer ou interdire des finitions : enduits, bardages en bois, PVC, ou métal… Il peut imposer le type de menuiserie à utiliser, couleurs et matériaux compris. Également, établir le système ou type de pose autorisé pour vos volets roulants. Notamment, afin d’éviter que le coffret du volet soit visible depuis l’extérieur.
Par ailleurs, 20m² d’extension pourraient impacter votre coefficient d’emprise au sol maximal autorisé. Donc, ne méprisez pas ces sujets. En définitive, consulter le document d’urbanisme est le premier pas avant de définir votre projet.
L’usage
Un agrandissement 20m² pourrait avoir plusieurs fonctions. Il faut donc analyser l’usage que vous aurez de votre agrandissement pour définir l’aspect extérieur. Une structure avec des murs en dur plutôt intimiste sera plus adaptée à une chambre, un studio ou autre espace de nuit. Tandis qu’une véranda en alu avec une grande verrière offrira plus de lumière et des vues sur un jardin ou extérieur, attenant à une pièce de vie.
La performance énergétique
Il ne faut pas oublier l’aspect isolation qui devient de plus en plus importante. D’autant plus que désormais, la RE 2020 s’applique aux extensions de bâtiments de petite taille. Alors, pensez au choix de matériaux performants et isolants.
Certains choix écolo vous donnent des bonus pour votre autorisation d’urbanisme. Un toit végétalisé peut compter parmi les surfaces éco aménageables. Une toiture bioclimatique vous permettra de réduire la facture d’énergie. Les solutions techniques sont de plus en plus répandues.
La rénovation énergétique est un enjeu national. C’est pourquoi l’Etat a déployé plusieurs aides pour les travaux de rénovation énergétique. Intégrer des travaux d’isolation thermique dans votre projet extension est presque une obligation. Demandez des conseils à votre artisan pour exploiter au mieux votre agrandissement.
Les coûts et les prix
Réaliser une extension est sans doute un investissement de plusieurs milliers d’euros. Cela vous entrainera un coût non négligeable ; mais aussi une plus-value pour votre bien. Faites plusieurs devis pour trouver le meilleur prix et prenez des conseils pour rentabiliser le coût de vos travaux.
En fonction du matériau, de la superficie et du type d’agrandissement vous pouvez construire votre budget. Le prix du matériau est essentiel pour estimer le coût final par mètre carré. Ainsi, une surélévation du toit pour aménager vos combles n’aura le même prix qu’une extension de plein pied en rez-de-chaussée ou l’ajout d’un étage. Les travaux de gros ouvre pour les fondations ou la charpente sont couteux.
L’ossature a aussi son importance. Une ossature en bois diffère en coût et rendu d’une ossature en métal, parpaing ou brique. Ces mêmes 20m² d’agrandissement peuvent avoir un coût moyen d’entre 30 000 euros à 90 000 euros. Selon votre choix d’ossature, il faut compter un coût moyen de 1800 euros à 4500 euros par m².
Penser au futur de votre extension est très judicieux. Un toit plat peut accueillir plus tard une surélévation ou une terrasse. Que ce soit pour vous ou pour un potentiel acheteur, cette décision résulte intéressante.
Les aides pour les travaux de rénovation
Nous l’avons déjà mentionné, demandez conseil à votre artisan ou fournisseur pour réduire la facture de votre agrandissement. Le sol, les murs et le toit sont un moyen important pour atteindre la performance énergétique. Quoi de mieux que profiter de ce chantier d’extension pour mettre en place la dernière technique d’isolation.
Plusieurs plans gouvernementaux vont dans ce sens. Voici quelques liens officiels à consulter pour s’informer :
Bon à savoir. Pour vos travaux, abri de jardin, studio de jardin, carport, piscine… Urbassist vous offre la solution. La plateforme vous guide pas à pas en fonction de votre projet dans la construction du dossier de déclaration. Les plans et le formulaire seront prêt dans votre boîte mail une fois vous aurez fini le parcours.
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