Comment calculer les surfaces pour une extension de maison ?
Le calcul surface extension maison est le sujet que nous allons développer dans cet article. Tout d’abord, nous allons vous expliquer pourquoi connaitre les surfaces de l’extension et de la maison est important. Ensuite, nous vous donnerons les définitions des différentes notions de surface en urbanisme. Le tout accompagné de schémas illustratifs qui vous aideront à comprendre facilement le sujet !
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Calcul surface extension maison : pourquoi c’est important ?
Pour commencer, il faut savoir qu’une extension est un agrandissement accolé au bâtiment existant. En d’autres termes, ce n’est qu’une augmentation de la surface de votre maison. Dans le domaine de l’urbanisme, votre maison présente deux types de surfaces de référence : l’emprise au sol et la surface de plancher.
Ces surfaces se calculent toutes de manière différente. Soyez rassuré nous allons vous tout vous expliquer.
Pour l’instant, au moment de se projeter sur la réalisation d’une extension, il faut réfléchir à l’impact de la surface sur certains aspects comme les impôts et les démarches d’urbanisme principalement.
En urbanisme, sachez qu’une extension nécessite obligatoirement une autorisation. Et celle-ci se détermine suivant la surface du projet. Ainsi, pour un agrandissement jusqu’à 20m² de surface de plancher ou d’emprise au sol, vous n’aurez qu’à déposer une déclaration préalable – DP. Au-delà de ce seuil, un permis de construire sera nécessaire.
Néanmoins, si votre terrain se situe dans une zone urbaine d’un PLU – Plan local d’urbanisme, vous pouvez déposer une DP jusqu’à 40m2.
La déclaration préalable présente plusieurs avantages :
- Dossier moins complexe.
- Délai d’instruction de seulement 1 mois hors secteur protégé dans lesquels le délai est de 2 mois.
- Et surtout, le recours à l’architecte n’est pas obligatoire.
En effet, une extension soumise à un permis de construire demande un architecte si la surface totale de votre maison avec l’extension dépasse 150m² de surface de plancher.
Vous l’aurez compris, le prix et le temps passé sur les démarches administratives dépendent fortement du calcul des surfaces. Et n’oublions pas que votre maison est concernée également par d’autres types de surfaces, comme la surface taxable et la surface habitable.
Voyons maintenant en quoi consistent les différentes surfaces de référence.
Extension maison : quelles sont les surfaces de référence ?
Comme nous l’avons expliqué précédemment, en urbanisme les principales surfaces sont l’emprise au sol et la surface de plancher. Cependant, vous serez confronté à d’autres surfaces qui seront tout aussi importantes à connaitre à l’heure du calcul surface extension maison. Notamment, la surface taxable et la surface habitable.
D’abord, expliquons ce qu’est l’emprise au sol. Effectivement, c’est peut-être la définition plus simple à expliquer car elle est la seule à ne pas prendre en compte tous les niveaux de la maison. Autrement dit, l’emprise au sol concerne seulement l’empreinte du volume de votre bâtiment sur le sol. Elle se mesure donc de l’extérieur de la maison. Une maison sans étage aura forcément une emprise au sol supérieure à la surface de plancher.
A contrario, la surface de plancher prend compte des niveaux et étages et elle se mesure à partir du nu intérieur du bâtiment. Une maison à étages présente une surface de plancher supérieure à son emprise au sol.
Quant à la surface taxable et la surface habitable, elles ont d’importantes ressemblances. Mais attention, il y a aussi une différence entre la surface habitable et la surface de plancher. Ce qu’il faut retenir c’est à quoi vous sert chacune. En somme, pour demander votre autorisation d’urbanisme, vous devez connaitre uniquement votre surface de plancher et l’emprise au sol. Par contre, la surface taxable et la surface habitable seront une aide pour calculer l’augmentation de vos taxes après la construction de l’extension. Entre autres, elles s’utilisent pour le calcul de la taxe d’aménagement, de la valeur locative de votre bien et enfin de la taxe foncière.
Calculer ces surfaces vous permettra d’estimer les charges additionnelles liées à l’agrandissement de la maison. De la même manière, ces informations sont indispensables si vous envisagez de vendre votre maison. Le prix de vente ne sera pas le même.
Passons désormais au mode de calcul de chacune de ces notions.
Comment calculer les surfaces de référence pour mon extension maison
Nous allons vous expliquer plus en détails comment faire le calcul surface extension maison. Et pour commencer, voyons le mode de calcul de chaque surface de référence. A commencer par l’emprise au sol.
Emprise au sol
Cette surface est définie par le Code de l’urbanisme comme la projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus. C’est-à-dire qu’il faut compter les loggias, coursives, balcons. De même que la maison et ses annexes, y compris les piscines, garages et toute autre installation couverte ou que dépasse le niveau du sol. Ainsi un carport, un auvent, une rampe d’accès ou un bassin de rétention génèrent de l’emprise au sol.
Les terrasses sont à exclure dès lors qu’elles sont de plain-pied et non couvertes. Il est à exclure aussi tout élément de modénature comme les bandeaux et corniches et les débords de toiture sans encorbellement ni poteaux de soutien. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’emprise au sol ne prends pas en compte non plus les étages et niveaux.
Attention tout de même, la définition du Code est juste une référence. Les communes peuvent établir leur propre définition de l’emprise au sol. Par exemple, certaines piscines ne seront pas prises en compte dans le calcul de certains PLU. Ou pour des terrasses, le PLU établi la hauteur à partir de laquelle une terrasse est considéré comme surélevée. Le plus souvent cette hauteur est de 60 cm.
En somme, pour calculer l’emprise au sol de votre parcelle, il suffit d’additionner la surface au sol de chaque bâtiment couvert en comptant l’épaisseur des murs extérieurs, les matériaux isolants et les revêtements extérieurs compris. A celle-ci, il faut ajouter la surface de votre future extension. Cela peut être, une terrasse couverte, une pergola adossée, une véranda, une pièce à vivre accolée ou un garage. Si votre projet est un agrandissement par surélévation ou création d’étage, alors, il n’y aura pas d’emprise au sol à calculer.
Parlons maintenant de la surface de plancher.
👌Bon à savoir. Outre l’emprise au sol, la commune peut statuer sur la proportion d’espaces de pleine terre ou de surface imperméable obligatoire sur votre parcelle. C’est souvent un pourcentage ou un coefficient minimum à respecter de surface libre de toute construction. Sachez que sur Urbassist, vous pouvez calculer votre coefficient de pleine terre de manière rapide et simple.
Surface de plancher
La surface de plancher est l’autre surface qu’il faut absolument connaitre à l’heure de se projeter dans des travaux pour une extension. Principalement pour savoir si vous êtes soumis ou non à l’obligation de l’architecte.
Le Code de l’urbanisme entend définir la surface de plancher comme la somme des surfaces de plancher de chaque niveau clos et couvert, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 m, calculée à partir du nu intérieur des façades du bâtiment.
A savoir que, pour une maison individuelle, il faut exclure du calcul :
- L’épaisseur des murs extérieurs (les murs intérieurs sont pris en compte).
- Les vides et trémies.
- Tout espace de hauteur inférieure ou égale à 1,80 mètre.
- Des aires dédiées au stationnement des véhicules motorisés ou non, y compris les rampes d’accès et les aires de manœuvres.
- Les combles non aménageables.
Par ailleurs, doit se prendre en compte tout niveau dont les mezzanines et les sous-sols. En revanche, ni les piscines, les marches d’escaliers ni les paliers intermédiaires, les cabines d’ascenseur, les rampes d’accès intérieurs sont à prendre en compte.
Pour revenir au cas des extensions, dans le cas où votre projet serait utilisé en tant que garage, vous ne devez pas compter sa surface dans la surface de plancher. Précisons que le mur intérieur qui sépare votre maison du garage doit être inclus dans la surface de plancher totale de la maison.
Pour mieux vous expliquer les cas possibles, nous avons préparé la fiche ci-dessous avec les schémas de la Circulaire du 3 février 2012.
Surface taxable et surface habitable
Brièvement, ce qu’il faut retenir est que la surface taxable et la surface habitable présentent une définition très similaire à celle de la surface de plancher. A ceci près que les déductions à faire sont différentes.
Prenons le cas de la surface taxable. Elle est aussi définie comme la somme des surfaces de plancher de chaque niveau clos et couvert calculée à partir du nu intérieur des façades, sans prendre en compte l’épaisseur des murs entourant les embrasures des portes et fenêtres. A la différence de la surface de plancher, ici on déduit uniquement les vides et trémies et les surfaces de plancher sous une hauteur de plafond inférieure ou égale à 1m80.
De ce fait, si votre extension sert comme aire de stationnement, c’est-à-dire, si vous construisez un garage, celui-là entrainera la création de surface taxable (et d’emprise au sol). Bien qu’il n’ait pas de surface de plancher.
Quant à la surface habitable, elle est établie par le Code de la construction et de l’habitation dans son article Article R*111-2. En effet, cet article indique que :
“La surface habitable d’un logement est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escaliers, gaines, ébrasements de portes et de fenêtres.
Il ne tient pas compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 mètre.”
Le support juridique
Pour élaborer un recours il est souvent très utile de connaitre la référence juridique qui encadre ces définitions. Voici les principaux articles du Code de l’urbanisme à consulter et à citer :
- R. 420-1 du Code de l’urbanisme : donne la définition de référence de l’emprise au sol.
- R. 111-22 du Code de l’urbanisme : explique la notion de surface de plancher.
- Circulaire du 3 février 2012 : cette circulaire est très importante. Car elle explique en détail ce qui est à prendre en compte dans le calcul des surfaces.
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